Ôtres

Et si noël m’était (presque) conté avec une petite bûche pour les enfants …

Et si noël m’était (presque) conté avec une petite bûche pour les enfants …

J’avais envie de vous parler de pleins de trucs.
Des trucs qui se mangent, qui se regardent, qui s’écoutent, qui se lisent …
Et puis, je me suis levée ce matin et j’avais juste envie de parler de mon week-end, celui qui passe si vite et qui nous plonge quand tout s’arrête, dans une sorte de questionnement sans fond.
Et au petit matin, on ouvre les volets sur les toits enneigés, comme légére, on a juste envie de profiter de cette dernière ligne droite et de se dire que ça sera un « happy end » en fin de compte.

Ce week-end, traîne dans ma tête comme
un petit goût de fruits de mer aux bulots caoutchouteux,
un petit Ducasse qui me donnerait presque envie de pêcher,
un nouvel éditeur qui va bientôt se méler aux autres,
des blogs de cuisine que j’avais perdu de vue.

Et puis, traîne dans ma tête comme
un pin à la place du sapin,
une clémentine et un petit chocolat dans une assiette,
un repas fait de foie gras et de magret de canard maison,
des lendemains qui chantent en même temps que le papier cadeau qui se déchire.

Et cette fin d’année, traîne dans ma tête comme
ce changement tant attendu mais qui fait peur quand même un peu,
cette sérénité qui arrive sans que l’on sans rende compte,
des yeux qui brillent juste parce qu’on est bien,
des envies de lendemains qui chantent toujours.

Parce que mon envie de forêt noire continue à me travailler, j’ai eu envie de la faire à mes enfant. Simple, sans griottes, sans kirsch pas comme je les aime mais comme eux l’aiment et c’est juste l’essentiel …

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