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De rouille et d’os – Jacques Audiard (2012)

Je suis celle qui aime les films que tout le monde déteste.
Je suis celle qui déteste les films que tout le monde aime.

Voilà, le début de mon film pour essayer d’exprimer ce que je ressens face à « De rouille et d’os ».
Suis-je trop dure dans mes choix de films ou pas assez bon public ?

Si, je n’avais pas été coincée au milieu du rang, je serai sortie de la salle et sans regret. C’est long, c’est long …
L’histoire de deux vies écorchées qui se reconstruisent et peut-être que je ne suis pas arrivée à rentrer dans le film parce que trop écorchée depuis 35 ans, à me reconstruire chaque jour et que je trouve cette histoire si banale en fin de compte parce que c’est le lot de milliers de personnes, parce que ça fait partie de la vie … Parce que les scènes de sexe et de boxe me font juste penser à un bon drame made in USA et encore, je suis toujours sous le choc de dog pound …

Ouais, c’est peut-être pour ça, parce que ça fait partie du quotidien … Je ne suis pas rentrée dans le film, je suis restée devant la porte à me demander tout le long, ce que je faisais devant.

Je l’ai entrouverte, la porte, quand elle s’est retrouvée sur son lit d’hôpital sans jambe, quand il lui a proposé de baiser, quand son fils a cassé la glace.

Et pour moi, le film aurait dû s’arrêter là, à ce dernier message d’amour quand, le noir apparaît …

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